Devenir maman peut parfois faire peur. Cela n’empêche pas une part de nous d’être heureuse, d’aimer ce bébé, cet enfant. Mais il y a aussi le poids des responsabilités, la peur de mal faire, de louper un truc.
Et soyons honnêtes, notre société, aujourd’hui, en sait plus que jamais sur le développement de l’enfant. Nous sommes dans une ère où les neurosciences ont fait un tel bon sur la découverte du cerveau de l’enfant dès sa naissance. Nous avons pris conscience d’énormément d’erreurs, de fausse croyances passés.
Le maternage proximal, la parentalité bienveillante, les pédagogies alternatives sont de merveilleuses avancées pour accompagner nos touts petits à se développer de la manière la plus bénéfique qui soit. Pourtant tout cela a aussi son poids d’injonctions, de grands principes qui peuvent peser lourds sur les épaules des mamans ( et des pères!).
« Suis-je une mauvaise mère si je ne porte pas mon bébé toute la journée?«
« Certains principes de la parentalité bienveillante ne raisonnent pas en moi. C’est normal? »
« J’ai parfois des pensées étranges et inquiétantes envers mon bébé, mes enfants. Suis-je une mauvaise mère? »
Mauvaise mère entre pensées et actes
Je vais rebondir plus particulièrement sur cette dernière phrase qui existe belle est bien dans l’esprit des jeunes mères. Cela s’appelle la phobie d’impulsion. Ces pensées apparaissent souvent lors de la période post-partum (après l’accouchement) est sont normales. La maman sous stress de ses nouvelles responsabilités, en manque de sommeil, ayant vécu une épreuve en accouchant, se met à penser au pire. La plupart du temps cela s’arrête à la pensée. La maman ne passera jamais par les actes.
Avoir des pensées noires vis à vis de ton bébé ne fait pas de toi une mauvaise mère. Mais seulement une mère en pleine reconstruction, en pleine matrescence. Ces pensées noires ne sont que des pensées. Lorsque ses pensées s’accompagnent de rejet, d’évitement du bébé, la dépression post-partum n’est sûrement pas loin. Il est important d’en parler, de se faire accompagner.
De la mère idéale à la réalité
Dans la vidéo qui suit, je t’amène à comprendre pourquoi tu as cette crainte. Et aussi comment t’en défaire et surtout pourquoi cela est primordiale de t’en libérer. Cela aura des répercussions positives au delà de ta relation parent-enfant ! Tu n’es pas une mauvaise mère, voilà pourquoi :
Le mois d’or, le 4ème trimestre, la prise en compte de ce que vit une mère en période post-partum sont de plus en plus mis en avant.
Pourtant il reste difficile de créer les conditions qui favorisent le début de la vie d’une mère et les années qui s’en suivent dans la sérénité et le repos. L’autre parent reprend souvent vite le travail. Le manque de présence de l’entourage, peuvent laisser la jeune mère avec une charge quotidienne qu’elle ne devrait pas supporter. Le temps passant dans ces conditions plus que difficiles et anormales, ses réserves d’énergie s’épuisent.
La priorité c’est pourtant elle et son bébé durant les premiers mois. C’est tout! On comprend donc que les jeunes mamans puissent penser « Je suis une mauvaise mère » puisqu’elles pensent devoir tout gérer. Alors qu’elles devraient se reposer un maximum et déléguer la majeure partie des tâches quotidiennes.
De fausses croyances sur son rôle de mère étant établies dès le début de sa vie de maman, les choses ne changent pas d’elles mêmes et les premières années d’un enfant peuvent vite devenir une charge et presque plus un plaisir. Changer ses habitudes, ses croyances, se débarrasser de sa culpabilité demande du courage, de la volonté mais peut se faire dans la douceur. Je t’y accompagne à travers un processus de coaching au féminin et un coaching dédié à la grossesse et à la première année avec bébé.
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À bientôt
Morgane